Aéré, spatial et futuriste, c’est vraiment les termes qui me viennent à l’esprit lorsque l’on regarde cette horloge Starfleet Machine. Eh oui ! Car pour une fois, je ne vous fais pas vous faire découvrir une montre, mais bien une horloge de table.
Un vaisseau spatial comme horloge
Lorsque l’on regarde cette Starfleet Machine fabriquée par L’Epée 1839 – la dernière manufacture horlogère suisse spécialisée dans la production d’horloges haut de gamme -, on pense tout de suite à la science-fiction et aux vaisseaux spatiaux de Star Wars, Star Trek ou encore de Stargate. Petit plus par rapport aux vaisseaux intergalactiques que l’on retrouve dans les films, les séries et les jeux vidéo : ce dernier, qui est designé par MB&F – un laboratoire de micromécanique reconnu – peut être posé sur une table. Et en plus il va afficher l’heure, les minutes, la double seconde rétrograde et aussi la réserve de marche.
Qu’est ce qui a pu pousser MB&F et L’Epée 1839 à concevoir une horloge aussi innovante, exceptionnelle et avant-gardiste ? C’est le fondateur de MB&F, Maximilian Büsser, quie en tant que grand fan de science-fiction et plus particulièrement de Star Trek, a voulu créer un objet horloger qu’aucun designer avant lui n’avait osé imaginer, tout cela bien sûr « au mépris du danger, reculer l’impossible » selon le mot d’ordre de la mission Star Trek. D’ailleurs, c’est le côté époustouflant du projet qui a plu au PDG Arnaud Nicolas, car ce dernier est lui aussi un passionné de science-fiction.
Cette horloge Starfleet Machine est donc particulière, car il s’agit d’une structure entièrement en squelette. Le mouvement et les différents compteurs trônent au centre du vaisseau entouré par une structure en C concentrique en acier inoxydable (pour la version light) ou en acier traité au ruthénium (pour la version black). Les trois supports en forme d’arc sont dans les deux versions en acier inoxydable.
Un moteur hypersonique
Pour équiper ce puissant vaisseau spatial horloger, L’Epée 1839 a choisi un mouvement mécanique à remontage manuel par clé développé en interne. Ce dernier a dû s’adapter au design très spécial de cette Starfleet Machine de MB&F. Effectivement, le calibre qui est équipé de cinq barillets (pour une autonomie de 40 jours !) anime normalement des horloges verticales. Il a donc fallu l’adapter à sa position à plat et donc en déplaçant le pont de l’échappement à l’horizontale.
Dans l’espace, la fiabilité et la précision est toujours nécessaire, c’est pour cela que L’Epée 1839 a équipé son Starfleet Machine d’un mouvement très précis. Il ne dévira pas de plus de –2 à +2 minutes sur une période de 40 jours, ce qui fait seulement 3 secondes (positive ou négative) par jour.
Autre point important pour ce mouvement, c’est l’utilisation du laiton traité au palladium pour l’ensemble des composants du mouvement (sauf pour les rubis).
Les cadrans de la Starfleet Machine
L’accès aux informations est toujours très important dans une montre ou une horlogère. Or, ce sont souvent les créations les plus époustouflantes qui ont le plus de mal à donner accès à ces informations.
Ici, MB&F et L’Epée 1839 ont plutôt réussi leur création, car les heures et les minutes sont facilement lisibles grâce à des aiguilles incurvées dans le cadran central qui trône sur le dôme central noir.
Juste en-dessous du dôme central, la double seconde rétrograde se présente sous l’audacieuse forme de canons lasers sur des tourelles. Ils se croisent toutes les 20 secondes avec un effet saisissant et ils rappellent encore une fois le côté vaisseau spatial de l’horloge.
Pour voir la réserve de marche de 40 jours de cette Starfleet Machine, il faut regarder le petit dôme et l’antenne parabolique. Cinq barres vont indiquer le remontage complet de l’horloge, chacune représentant environ 8 jours de réserve.
Véritable ode à la science-fiction, cet objet spatial nommé de Starfleet Machine est bien sûr disponible en version limitée à 175 exemplaires et disponible dans les deux versions light et dark.
Retrouvez aussi une autre horloge née de la collaboration entre L’Epée 1839 et MB&F, Melchior.
Plus d’infos sur L’Epée 1839.