En horlogerie horlogerie, l’échappement représente un composant mécanique qui est placé dans la plupart du temps entre la source d’énergie et l’organe réglant. Il s’utilise pour entretenir et compter les oscillations du balancier d’une montre ou bien du pendule d’une horloge.
Une composition complexe
La machine est composée d’une roue portée par le pignon d’échappement. La forme des dents de cette roue varie en fonction du plan d’impulsion sur l’ancre, sur la dent où elles sont partagées entre l’ancre et la roue. Elle possède aussi une ancre chassée sur une tige qui supporte deux bras où s’ajustent les palettes ou les levées. Ici, la roue d’échappement tourne dans le même sens que les aiguilles. Une dent de cette roue dans son mouvement rencontre d’abord une palette se situant à gauche et ensuite une autre à droite. Et enfin, on remarque un double plateau chassé sur l’axe de balancier.
Les différentes phases du mouvement de l’échappement
Les phases du mouvement de l’échappement s’organisent en trois parties. Lors du dégagement, la roue d’échappement est bloquée par la palette d’entrée. Ensuite, on remarque la cheville tournée dans le sens trigonométrique qui vient s’engager dans les cornes de l’ancre. À travers l’inertie du balancier, cette cheville fait pivoter l’ancre pour ainsi libérer la roue. La fin de cette phase coïncide avec le début de l’autre qu’est l’impulsion. Durant cette partie, la roue pendant sa rotation est transmise à l’ancre par le biais de la palette et du balancier. Cette étape laisse place à la dernière qui constitue la chute. Au cours de cette phase, la roue n’étant plus en contact avec la palette d’entrée se tourne et laisse l’ancre se coller à une goupille. Ces différents mouvements de l’échappement permettent à une montre de fonctionner pendant près de 50 heures sans réarmer le ressort.