Quand on parle de sonnerie en horlogerie, on en distingue deux sortes. Il y a la grande sonnerie et la petite sonnerie. La première représente une complication qui a pour fonction essentielle de sonner les heures et les quarts. Quant à la petite sonnerie, elle signale systématiquement les heures et les quarts. Mais elle n’effectue pas de répétition, comme le fait la grande sonnerie. D’un point de vue technique, un nombre important de composants sont nécessaires pour mettre en place ce type de complication. Les montres à sonnerie existent depuis le XVIe siècle. En ces époques bien lointaines, les mécanismes étaient volumineux. Il a fallu que les professionnels fassent preuve d’une grande ingéniosité pour concevoir des pièces en miniature afin de réaliser la sonnerie des montres-bracelets.
Il est prévu un système pour bloquer le fonctionnement de la sonnerie à volonté. À l’origine, les montres à sonnerie furent inventées pour permettre aux utilisateurs d’avoir une idée du temps même dans l’obscurité. En effet, l’éclairage aussi bien dans les lieux publics que dans les maisons n’était pas aussi développé qu’actuellement, car il fallait alors allumer une bougie.
Selon le type d’air sonné, on parle de son simple ou de timbre cathédrale. Dans le premier cas, un seul gong est mis en œuvre et le second implique un ensemble de plusieurs gongs.