Après avoir été absente l’année dernière, Girard Perregaux revient au SIHH pour 2017 et pas par la petite porte. En effet, pour 2017 la manufacture de La Chaux de Fonds présente un ensemble de belles créations allant de la montre classique à la création de haute horlogerie.
Les noms de ces différentes nouveautés de GP : 1966 WW. TC, Laureato, Neo-Bridges et Planetarium Tri-axial.
La collection 1966 s’enrichit d’un modèle avec heures universelles
La collection classique de Girard Perregaux, chic et élégante, facile à porter tous les jours, la 1966 est l’une des lignes stars de cette manufacture. En présentant la version World Wide Time Control, la marque propose une grande complication digne de la haute horlogerie et qui plaira tout particulièrement aux voyageurs ou aux hommes d’affaires de plus en plus nombreux dans notre monde globalisé.
Grâce à la Girard Perregaux 1966 WW TC., vous pourrez avoir l’heure universelle et donc savoir quelle heure il est dans 24 villes différentes réparties sur l’ensemble de notre planète. Le tout avec une facilité déconcertante, car en plus des heures et minutes affichées par les aiguilles centrales, la petite seconde à 6 heures, on peut lire l’heure dans l’ensemble du monde grâce à un disque des heures rotatif en blanc et noir (pour la distinction jour/nuit). Le réglage est d’une grande simplicité grâce à deux couronnes à 9 heures et 3 heures.
Pour propulser ce garde-temps d’exception, on trouve dedans le mouvement manufacture GP03300-0022/0027 qui offre 46 heures de réserve de marche. Côté design, la montre est très réussie à mes yeux avec son cadran argenté, son boîtier de 40 mm en or rose ou en acier. La montre est montée au choix sur un bracelet acier (pour la version acier) ou cuir d’alligator (version acier et or rouge).
La renaissance d’une collection
Avec la Laureato version 2017, Girard Perregaux fait revivre l’une de ses collections phares des années 1970, pendant les années où le quartz commençait à changer la face de l’horlogerie. Cette ligne utilisait alors un design élégant, mais beaucoup plus sportif que les créations traditionnelles de la maison. Pour le SIHH 2017, nous avons donc la chance de voir cette gamme revivre de ses cendres avec non pas un ou deux modèles, mais 4 déclinaisons et plus d’une dizaine de références.
On découvre alors une montre au design puissant et assez sportif avec un boîtier rond qui dénote avec la lunette octogonale. Le cadran des différentes montres fait, quant à lui, ressortir les clous de Paris, l’un des emblèmes de cette collection Laureato. Autre particularité de cette montre, elle est dédiée aux femmes, ainsi qu’aux hommes.
Les différentes lignes de Laureato sont les suivantes :
- Laureato 34 mm : avec sa taille de guêpe, cette montre est clairement dédiée aux femmes. On trouve dedans un mouvement Quartz, comme dans les Laureato d’origine et cette ligne est disponible en plusieurs références : boîtier acier, or rose et acier ou or rose 18 ct, lunette parfois sertie de diamants, bracelets en métal ou en alligator et cadran argenté, gris ardoise ou bleu.
- Laureato 38 mm : convenant aussi bien aux hommes qu’aux femmes, la montre est disponible au choix dans un boîtier en acier ou en or rose 18 carats, avec un cadran argenté, gris ardoise ou bleu, une lunette parfois sertie de 54 diamants et un bracelet en métal ou cuir alligator. On trouve dedans un calibre mécanique à remontage automatique.
- Laureato 42 mm : plus imposante, cette montre est faite pour les hommes. On la trouve d’ailleurs en titane, en plus de l’acier et de l’or rose et la lunette n’est pas sertie de diamants. Le cadran est disponible en argenté, gris ardoise ou bleu, alors que le bracelet est en métal ou cuir alligator. On trouve aussi un mouvement automatique dans ce garde-temps.
- Laureato Tourbillon : avec ce modèle, la collection propose un modèle de haute horlogerie. Dans un boîtier de 45 mm en titane avec quelques touches d’or, montée sur un bracelet en alligator noir, la montre dispose d’un beau cadran gris ardoise en clous de Paris avec une ouverture à 6 heures qui permet d’admirer le tourbillon.
Un Neo Bridges spectaculaire
Lorsque l’on voit pour la première fois la Neo Bridges, on découvre un garde-temps au design spectaculaire avec son boîtier en titane de 45 mm qui abrite à l’intérieur le mouvement mécanique à remontage automatique GP08400. On note l’absence de cadran qui permet d’admirer dans la moitié supérieure de la montre le mouvement, puis sous le pont du bas un balancier à 6 heures.
L’ensemble du mouvement, des ponts et de la platine ont droit à une très belle finition qui donne à la Girard Perregaux Neo Bridges un design moderne et impressionnant.
La Planetarium Tri-Axial
Avec cette montre, la manufacture Girard Perregaux nous emmène dans un autre monde. En plus de son tourbillon tri-axial déjà particulièrement complexe à réaliser, la maison suisse l’a combiné à deux autres complications de haute volée : un globe terrestre qui sert à l’indication jour-nuit et une phase de lune très réussie.
Le mouvement à remontage manuel GP09310 offre 60 heures de réserve de marche, ainsi que 386 composants. Dans un boîtier en or rose de 48 mm de diamètre, se trouve un beau cadran argenté avec un guillochage tout en rondeur. L’heure et les minutes sont visibles vers 2 heures, le tourbillon tri-axial à 9 heures, la phase de lune à 12 heures et le globe à 5 heures. Il faut noter d’ailleurs la beauté de la finition du globe terrestre, ainsi que de la phase de lune très réaliste.