Les fabricants de mouvements mécaniques utilisent pour leurs calibres des pierres d’horlogerie, couramment appelé rubis. Il s’agit de petites pierres souvent synthétiques qui sont utilisées pour réaliser les coussinets ou les palettes des différentes parties mobiles d’une montre comme les pivots des axes du rouage. L’objectif de ces rubis est de réduire au maximum les phénomènes de frottements grâce au contact entre la pierre et le métal. En plus, la présence de pierres d’horlogerie permet de réduire le risque de grippage tout en diminuant l’utilisation des huiles.
A l’origine, on doit l’utilisation des rubis en horlogerie à Nicolas Fatio de Duillier en 1704. Il a utilisé d’abord de vraies pierres. Aujourd’hui, quasiment toutes les pierres sont des corindons synthétiques, que l’on appelle rubis synthétiques, car ils sont souvent rouges. Dans la plupart des montres mécaniques de notre époque, il y a environ quinze rubis. En plus de son utilité technique, cette pierre est aussi très pratique d’un point de vue esthétique, avec leur mise en valeur sur les parties visibles des mouvements (notamment via le fond saphir).