Si l’horlogerie suisse a le don de réinventer ses classiques, Louis Erard en est une parfaite illustration. Cette horloger suisse du Noirmont, dans le canton du Jura, est assez peu connue et pourtant il propose de belles montres comme nous pouvons le voir avec cette nouvelle montre le Régulateur Gravé Bleu. Avec ce garde-temps, Louis Erard joue une partition à la fois traditionnelle et audacieuse, en inscrivant dans sa collection permanente un garde-temps qui célèbre le passé tout en lui offrant une nouvelle lecture.
L’essence du régulateur revisitée
Avec cette Régulateur Gravé Bleu, nous découvrons une montre à l’agencement si particulier où les heures, les minutes et les secondes prennent chacun leur espace dédié, offrant une lecture du temps à la fois technique et esthétique. Un format historique que Louis Erard a choisi de réinterpréter avec sa patte bien reconnaissable.
Le cadran bleu du Régulateur Gravé, avec sa finition grenée et ses gravures fines, son cadran sectoriel évoque l’horlogerie des années 30 tout en affirmant une touche contemporaine. Ici, l’art du détail prend toute sa place : les index et le chemin de fer gravés et rhodiés jouent avec la lumière, accentuant les contrastes et la lisibilité. C’est une montre qui capte le regard sans jamais l’alourdir.
Un savoir-faire horloger affirmé
Louis Erard, fidèle à son ADN, ancre cette pièce dans sa gamme Noirmont Métiers d’Art. Ce n’est pas juste une montre, c’est une déclaration : l’horlogerie indépendante a encore beaucoup à dire. Manuel Emch, l’homme derrière l’identité contemporaine de la marque, parle d’un « cadran complexe dans sa plus simple expression ». Réduire le superflu pour mieux mettre en valeur l’essence, voilà l’ambition de cette pièce.
Et sous le cadran ? Un mouvement automatique Sellita SW266-1, robuste et éprouvé, avec une réserve de marche d’environ 38 heures. Une motorisation fiable, mais aussi travaillée, avec une masse oscillante ajourée et décorée du logo Louis Erard.
Un écrin horloger au poignet
Le boîtier en acier poli de 39 mm est un équilibre parfait : suffisamment présent pour affirmer son style, mais assez contenu pour s’adapter à toutes les morphologies. La couronne, signée du motif sapin cher à la marque, est un clin d’œil au Jura suisse, fief historique de Louis Erard.
Autre détail qui fait la différence : son bracelet en cuir de veau gris clair, avec une finition travaillée et un système de changement rapide. On peut ainsi varier les styles sans contrainte.
Avec un prix de CHF 2’900 (hors TVA), cette Louis Erard se positionne comme une porte d’entrée dans l’univers des Métiers d’Art, mais sans compromis sur la qualité et la finition. Une proposition rare, qui s’adresse aux amateurs éclairés autant qu’aux collectionneurs en quête d’une pièce de caractère.
